Chap. St Martin des Oeufs

Au dessus d’Olargues , cette ravissante petite chapelle , nichée dans son écrin de verdure est le lieu, chaque lundi de Pâques, d’un rassemblement de personnes de tous horizons, afin de partager l’omelette pascale.

Autrefois , les habitants du « Mas du Gua ‘ ( hameau du gué ) tout proche empruntait une « drailha  » ( draille en occitan ) et rejoignait le col de la Cesse et sa chapelle, la tradition pascale perdure.

On retrouve peu d’écrits sur la construction de cette petite chapelle, cependant , elle est citée en 1694, les peintures murales du choeur dateraient de la moitié du XVIII ème siècle.

 » L’histoire de la chapelle est particulière car elle est véritable et vaut toutes les légendes. On ne connait pas avec précision la date de sa construction, mais ce qui est sûr, c’est que vers la moitié du XIX ème siècle, des moines, venus d’Espagne, vinrent s’installer dans la châtaigneraie en contrebas.

On dit que le « supérieur » de ces moines guérissait les malades. Il venait du monde tant et plus pour se faire soigner. Jusqu’au jour où les médecins de la vallée en eurent assez et déposèrent une plainte pour exercice illégal de la médecine…

Les gendarmes montèrent pour faire cesser les agissements de cet « empêcheur de tourner en rond « . Mais les habitants du Mas du Gua, prévenus, se rendirent vite à l’Hermitage et élaborèrent un stratagème. Lorsque les gendarmes arrivèrent, ils virent les habitants rassemblés dans la chapelle priant devant un linceul : le père était mort et c’était la messe de funérailles. Ils rebroussèrent chemin. Une tombe fut creusée que l’on peut voir encore mais dans laquelle, il n’y a personne.

L’omerta tomba sur le village et jusqu’à aujourd’hui, la vérité est restée cachée.

Certains disent que les habitants firent un corps de cire pour tromper les gendarmes. les moines avaient fui. Où ? Nul ne le sait… H THERON « 

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